Depuis 9 mois, nous travaillons avec cœur à l’ouvrage des « Mystères de Pandore » : un spectacle de théâtre onirique, entre rêve et réalité… Fait de tableaux, d’impressions, de danse, de chant, d’émotions… De vrai, de bon.
Ce spectacle parle d’une personne incomprise. Une personne jugée selon les circonstances de sa naissance, de ses géniteurs, de ses privilèges, de ses manques, de son apparence… Personne n’a jamais vraiment su qui elle était.
Le sait-elle, elle-même ?… Savons-nous pourquoi nous sommes venus dans cette vie ? Pour réaliser quoi ? Vivre comment ? Avec qui ?…
Ce spectacle, c’est celui d’une femme qui a été condamnée, injustement. Parce qu’elle réveillait des choses endormies. Parce qu’elle a osé jouer son rôle, ne pas s’en excuser, et qu’elle a osé remettre en question le monde tel qu’il était. Parce qu’elle a déterré des secrets de sous le tapis. Parce qu’elle a dit tout haut ce que tout le monde pensait tout bas, dans leurs murmures ou dans leurs rêves…
Cette femme c’est vous, c’est moi. C’est aussi Pandore, la première femme du monde, selon la mythologie grecque. Celle dont le nom signifie « celle qui porte tous les dons » mais qui a été conçue par les dieux comme une punition contre Promothée qui avait volé le feu pour le donner aux hommes. Pandore a reçu de chaque dieu un don divin. Hermès lui offre celui de la curiosité, qui la pousse à chercher plus loin que le commun des mortels…
Nous venons vous parler de cette ancêtre, parce que même si les magazines commencent à parler de l’invisible et du sacré, nous sommes encore trop nombreux à trouver cela étrange de se fier aux plantes plutôt qu’aux médicaments à outrance, à notre cycle plutôt qu’aux standards de la société et de ses jours de congé imposés, à la météo intérieure plutôt qu’extérieure.
Nous sommes encore trop nombreux à avoir peur de regarder une autre personne dans les yeux longuement, à dire non avec le coeur et sans honte, à remettre en question, à ne pas ressembler aux standards de beauté, de politesse, de socialement acceptable.
Encore trop souvent nous avons peur de déplaire, nous nous figeons face aux émotions, à l’intimité, au silence, à préférer le succès au bonheur, la loyauté plutôt que suivre ce que notre coeur désire réellement, à craindre la sexualité consciente, la vulnérabilité, la sienne d’abord, celle de l’autre aussi.
À éviter de parler vrai, bon, profond sans chercher à résoudre, ni conseiller, ni consoler par peur de notre propre émotion. Trop rares encore ces moments où nous osons écouter, sans avoir aucun jugement ni validation à formuler. Trop timides ces moments à se serrer dans les bras longuement et à s’aimer du premier regard. À pardonner, à honorer, à se souvenir. À hurler de joie à la Lune et à s’avouer qu’on ne sait rien du tout…
Car que savons-nous après tout ? Ce que l’on nous a appris ? Ce que les expériences ont forgé en nous de croyances, de peurs, d’habitudes ?… Ce que d’autres croyaient avant nous ?
Si vous voulez partager avec nous cette aventure magique, il ne reste plus quelques places (vendredi est sold out) pour venir applaudir et frémir avec ces huit déesses sur scène à Wavre, ce vendredi et samedi à 20h !
Si la vie pouvait nous offrir autre chose ? La magie d’un instant, le bonheur de la foi, le vertige de l’authenticité, la transcendance du rêve, la vérité du miroir dans le regard de l’autre ?
Ces huit femmes, sur scène, sont des initiées de l’École des Mystères du Féminin. Elles ont osé sauter le pas en se mettant dans la lumière face à vos regards.
Ces huit femmes ont souhaité porter leur voix afin de vous inviter à oser le rêve fou d’un monde plus humain, plus divin, plus sain, plus vivant.
Ces huit femmes c’est vous, c’est moi. Elles prennent le risque de vivre ce dont tout le monde rêve sans doute secrètement : être vu, vraiment et pleinement, dans le regard de l’autre.
Ensemble, nous souhaitons réveiller nos âmes d’enfant qui croient aux dieux et aux déesses comme d’autres croient au Père Noël ou à la petite souris. Parce qu’au final, qui a vraiment raison 😉 ?…
Cette lignée issue de Pandore, de celles qui ouvrent la jarre interdite, ce théâtre onirique vous le transmettra mieux que moi. Parce qu’une image vaut mille mots, aime rappeler mon mari. Et que mon travail porte autour des rêves, de la mythologie et du dialogue intérieur, et que j’ai fait le pari que le théâtre peut devenir un rituel.
Une expérience cathartique qui révèle quelque chose, de subtil ou d’énorme, consciemment ou non. Un sourire, une émotion, un souvenir, un désir, un éveil.
Plusieurs fées, femmes et hommes, se sont penché.e.s sur le berceau de ce beau projet pour leur offrir un peu de leur magie. Merci à elles et à eux. Elles et ils se reconnaitront.
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