Je consacre mon été aux corrections et améliorations de mon prochain ouvrage… Qui traite de l’initiation et de la Lune Noire en astrologie, comme initiatrice. Et je dois dire, ça travaille en profondeur…

Certaines personnes sont méfiantes ou remettent en doute l’impact de ces planètes et étoiles dans nos vies. Je les comprends. Cela paraît si loin et incompréhensible… Et pourtant cela semblait si évident aux premiers humains d’il y a des millénaires, de lever les yeux pour chercher leur voie et de prier pour s’accorder les faveurs des cieux.

Avec un désir de contrôle sur sa vie et son environnement, l’humain a oublié son âme. C’est un peu ainsi que parlent les déesses de la pièce « Les Mystères de Pandore« , que j’ai eu le bonheur d’entendre des bouches des comédiennes qui travaillent avec moi sur ce beau projet…

Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, l’astrologie nous offre un baromètre, un moyen de mettre du sens. Elle lit les événements et émotions de notre vie, comme je le fais avec les rêves nocturnes. Tout dépend du regard qui se pose sur le rêve pour en comprendre un message.

Pourtant, il y a bien toujours un enseignement. Comme pour la vie.

Je me confronte actuellement à un transit très puissant de la Lune Noire sur mon thème. La Lune Noire vient mettre un spot sur des morceaux de soi oubliés dans les profondeurs. Sur les racines de notre vie et de nos relations.

Et de savoir que c’est ce qui est à l’oeuvre me responsabilise et m’enlève une charge émotionnelle (un peu !) : c’est juste, c’est sain, cela se purifie, je me dis avec douceur.

La prière, elle aussi est là. Et chaque fois que je m’en éloigne, elle me rappelle à elle. Dépose, respire, relâche, accueille. C’est si bousculant et si nécessaire !

Je sors doucement de mes lunes mais la grotte me semble si rassurante… Me fondre, ne plus sortir, éviter la confrontation, les efforts. Pourtant dans la balance, l’amour est plus fort quand il est partagé. Alors je sors, encore et à nouveau. Avec précaution, presque en retenant mon souffle.

Une vie qui s’ancre dans un chemin d’éveil demande cette même exigence. Je ne parle pas de sérieux ou de discipline restrictive… Mais d’écoute au quotidien pour nourrir le cycle qui est là.

Cette citation de Laurence Larzul le résume pour moi avec une franche lucidité :

« Le sens que l’on donne au développement personnel prôné par un certain New Âge s’éloigne de l’initiation lorsqu’il se donne pour but le seul bien-être. La quête de l’initiation étant synonyme de quête de Vérité, elle exige en effet une lucidité généralement peu conforme aux désirs de confort somnolent… »

Dans les anciennes écoles des mystères, il y avait d’importantes étapes pour vérifier l’engagement de chaque mysthe avant de l’accepter. Je le comprends… C’est un vrai mariage avec soi-même d’apprendre à s’aimer et à servir le divin, avec nos failles et nos lumières.

Les enfants ne sont-ils pas les meilleurs maîtres pour confronter ces ombres qu’on laisserait facilement de côté ? Les relations ont toujours été pour moi ces enseignants-là, cela n’a jamais été facile, le lien avec l’autre… Trop proche, pas assez, trop offerte, pas assez ouverte… Je joue au funambule depuis si longtemps.

Je sais que c’est mon plus grand enseignement dans cette vie, mais quelle épreuve !… Parfois en priant, je dis que je ne suis pas à la hauteur, que je n’y arriverai pas.Et puis je respire, je regarde, l’amour est juste là. Et je prends le risque à nouveau de vivre.

Quel sacré risque, n’est-ce pas, celui de choisir la vie ? Je me dis qu’on a tou.te.s, un jour, été si courageux, de la choisir encore en s’incarnant… Merci de l’avoir fait.