Et s’il y avait des rêves qu’on ne nous avait pas racontés ?
Il y a une phrase qui me bouleverse et qui résume à merveille ce qui m’anime profondément autour des Mystères du Féminin et des Rêves :
« Lorsque même les prières ne marchent plus, il nous faut une histoire. »
Les souffis
Il nous manque beaucoup d’histoires qui sont pourtant encore gravées dans notre ADN. De ces histoires que l’on racontait autour du feu le soir lorsque les livres et les écrans n’existaient pas. Ces récits mythologiques ou devenus légendaires parce qu’elles étaient reprises et transmises, et qu’elles se brodaient des émotions et des souvenirs de son conteur…
Ces histoires héritées de mère en fille et que l’on se chuchotait effrayées, émerveillées ou inspirées au creux des tentes où se réunissaient les femmes quand leur sang coulait…
Ces histoires que l’ancienne du village transmettait à chaque fête ou rituel saisonnier et qui marquait le temps cyclique de l’année.
Ces histoires de dieux et de déesses que tant d’entre nous avons oubliés et qui offrent un parchemin de vie à toute âme sensibilisée à y reconnaitre sa propre histoire.
Il fut un temps où ces histoires étaient les fils d’Ariane guidant les humains à travers le dédale de leur existence.
Certains honoraient la Déesse-Mère, d’autre le dieu de la musique, certains la divinité chasseresse, parfois le dieu médecine… Et leur vie était offerte au culte de ces divinités, colorant leur existence d’un sentiment profond d’appartenance et de contribution.
Où en sommes-nous par rapport à notre mythologie personnelle ? Connaissons-nous nos mythes fondateurs ? Les dieux et déesses qui cherchent à nous guider et nous enseigner ? Avons-nous oublié comment les anciens savaient contacter chacun d’entre eux pour chaque situation spécifique de la vie ?
Chez nous, mes fils invoquent leurs divinités. Ils font partie de notre quotidien et ils savent qui invoquer pour remercier pour les repas, lorsque nous sommes surpris par la pluie ou l’arc-en-ciel, lorsque nous avons besoin de courir à toute vitesse avant la fermeture de la grille de l’école, lorsque nous explorons les forêts, lorsque l’hiver arrive, lorsque le printemps paraît, lorsque nous avons besoin de force, lorsque nous prions pour notre foyer,… J’ai même eu l’honneur de donner un atelier de rencontre avec les dieux et déesses dans la classe de mon aîné… Et je compte bien le refaire dans toutes les classes qui m’en feraient la demande !
Dans mon programme en ligne « Les 13 clés d’activation de la magie féminine » dont nous avons conclu au mois de décembre le troisième groupe d’initiées, mon intention est celle-là : partager des clés perdues de la mémoire collective pour retrouver d’où nous venons, où nous sommes et où nous allons.
Les rêves nous murmurent chaque nuit cette guidance. Notre inconscient nous envoie les histoires qui tissent parfois à notre insu notre mythologie personnelle. Ces histoires ont été oubliées.
Car certaines parts de nous diraient : « il n’est plus temps de rêver. Il n’est plus temps de plonger dans les mystères. Il n’est plus temps de s’écarter du monde et des choses sérieuses.«
Lorsque le mental ne sait plus comment répondre aux doutes, frustrations et peurs du quotidien… La voix de l’intuition, des rêves et de de la spiritualité féminine offrent des clés secrètes que l’on n’espérait plus.
J’en fais l’expérience chaque jour… Et chaque jour, je me souviens à quel point ce lien au Divin est essentiel pour vivre une vie harmonieuse et en paix.
0 commentaires